Résumé :
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On a l'habitude de penser que la démocratie moderne vient des Lumières, de l'usine, du commerce, de la ville. Opposé au citadin et même au citoyen, le paysan serait au mieux primitif et proche de la nature, au pire arriéré et réactionnaire. À l'opposé de cette vision, ce livre examine ce qui, dans les relations entre les cultivateurs et la terre cultivée, favorise l'essor des valeurs démocratiques et la formation de la citoyenneté. Défile alors sous nos yeux un cortège étonnant d'expériences agricoles, les unes antiques, les autres actuelles ; des foyers médiévaux au lopin de terre russe ; du jardin ouvrier au jardin thérapeutique ; des "guérillas vertes" à la ferme de Jefferson. Cultiver la terre n'est pas un travail comme un autre. L'agriculture peut, sous certaines conditions, représenter une puissance de changement considérable et un véritable espoir pour l'écologie démocratique.
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